Légère remise en état du Boomerang

Malgré l'excellent état général de ce modèle, il nécessite un peu de travail. En effet, il était utilisé uniquement pour l'exposition sur étagère et certaines pièces manquent. Notamment toute la partie assurant la connexion entre le servo de direction et le système de direction du buggy lui-même. Un peu de bricolage à l'aide d'une vis fine et d'écrous a permis de suppléer au manque d'une pièce.

C'est à l'arrière que les choses se compliquent un peu : le moteur a été fixé sur le carter de transmission sans les cales servant à régler le positionnement du moteur en fonction du pignon choisi. Sans compter que le pignon en place est un 18 dents non prévu pour ce modèle ce qui explique pourquoi le rapport est si long (et donc que le buggy semble lent). Heureusement, les pièces nécessaires sont parfaitement compatibles avec celles du Hotshot ré-édité fin 2007 par Tamiya (et avec la ré-édition du Boomerang en 2008). Une commande de pièces plus tard, je dispose de tout ce qu'il faut pour le remettre en état. Je vais essayer dans un premier temps d'utiliser un pignon de 15 dents qui permet le meilleur rapport vitesse/couple d'autant que j'ai décidé de monter un moteur Sport Tuned qui, bien que plus pêchu que le 540 de base, ne sollicitera pas trop la transmission au risque de l'endommager.

Concernant les modifications, je ne vais pas en faire la moindre. Le modèle est déjà entièrement monté sur roulements à billes. Il ne restait qu'à le démonter en partie afin d'y insérer l'équipement radio. Il est toutefois très probable que je change le variateur mécanique pour un modèle électronique. Le buggy me semble parfait tel qu'il est et surtout, il me convient et il me plait tel qu'il est.

 

Premières sorties

Elles se sont déroulées sur un terrain de gravillons. Pas de folles péripéties ou de sauts aventureux avec ce modèle d'âge respectable car les pièces ne sont pas très faciles à retrouver.

La session a tourné court pour cause de variateur électronique fantasque. Une vérification après le retour en atelier m'a permis de découvrir également que le pignon moteur utilisé fourni un rapport bien trop long et qu'il manque des cales d'ajustement pour le moteur. Ce qui explique la faible vitesse d'évolution constatée. Sachant que le Mabuchi 540 d'origine ne peut pas non plus fournir des prestations époustouflantes.

En terme de comportement, il semble tout à fait sain et n'a rien à envier aux prestations du Baja King. 20 ans les séparent, mais je ne suis pas certain que l'écart soit le même ni dans le même sens sur une course.

Il me reste à le remettre d'aplomb et à refaire une sortie digne de ce nom pour me faire une idée plus précise. Dans tous les cas, ce Boomerang me plait beaucoup, autant par le comportement qu'il m'a laissé entrevoir que par son look.

 

Tamiya 58055 The Boomerang

 

Et voici la traditionnelle vidéo de promotion du Boomerang quand il est sorti en 1986 (© Tamiya)

 

 

A la deuxième sortie, j'avais reçu et monté les pièces nécessaires au bon fonctionnement : le pignon de 15 dents, le moteur Sport Tuned, et les cales permettant l'ajustement du moteur selon le pignon utilisé. J'avais également ajusté la suspension que je trouvais trop souple : à l'arrière, je suis passé d'une seule grosse entretoise à deux grosses entretoises par amortisseur pour les durcir. A l'avant, remplacement d'une entretoise fine par une grosse : la suspension est alors devenue trop dure ce qui provoquait un sautillement du train. Une entretoise intermédiaire en remplacement de la grosse est le bon réglage.

En ce qui concerne le variateur, il s'agit en réalité d'un problème au niveau de la prise d'accu. A démonter et refaire pour assurer un meilleur contact et éviter les coupures dues aux vibrations.

Avec ces améliorations, le Boomerang est un buggy extrêmement plaisant à piloter. En tout point, son comportement est aussi sain que celui du Baja King. Le pignon de 15 dents couplé au moteur Sport Tuned en font un engin véloce et accrocheur en courbe. L'un de ses défauts est d'embarquer les gravillons sur lesquels il évolue, ce qui finit par bloquer la direction : malheureusement, la conception du châssis à cet endroit empêche toute protection. En revanche, la ré-édition du Boomerang est fournie avec un carter de protection qui équipait le Super Sabre. Le problème est donc résolu.

 

FlickR