Quelques modifications sur le Fox

Il y a très peu à faire sur ce modèle, d'autant que je souhaite le laisser pratiquement en configuration d'origine (comme le Boomerang).

  • Moteur / variateur : le modèle reçu est équipé d'un moteur Mabuchi 540 avec un pignon de 18 dents (15 dents sur le modèle original). Je pensais initialement installer un Sport Tuned avec un pignon moteur en 15 dents ; à la réflexion, j'ai décidé de n'en rien faire car l'électronique est complètement enfermée dans le châssis sans possibilité d'évacuer la chaleur. La seule solution aurait été de laisser le variateur mécanique (dont les résistances sont placées à l'extérieur du châssis), mais je doute qu'il résiste longtemps au traitement que pourrait lui infliger le Sport Tuned. En effet, le 540 de base draine environ 6 Ampères, alors que le Sport Tuned en consomme le double (12 A).
    Pour la déco "vintage", je vais laisser les résistances en place sur le châssis (ce que j'ai déjà fait sur le Boomerang).
  • Roulements : d'origine, le Fox est entièrement équipé de roulements à billes... sauf sur les roues avant. C'est assez compréhensible pour l'époque car les roulements à billes valaient une fortune, contrairement à aujourd'hui. De toute façon, le mien possède déjà ces roulements à billes mais je vais les changer car ils sont bien usés.
  • Barre anti-roulis avant : il s'agit d'une option de l'époque qui permet de rendre le train avant solidaire et d'améliorer sa stabilité en courbe. Techniquement, il s'agit presque de la réplique de celle qui équipe le train avant du Boomerang, mais montée à l'envers.

 

Le train avant d'origine

Tamiya 58051 The Fox Front Stabilizer Bar

Le kit optionnel pour la barre anti-roulis avant

Tamiya 58051 The Fox Front Stabilizer Bar

La barre anti-roulis installée

Tamiya 58051 The Fox Front Stabilizer Bar

 
  • Réparation : comme je l'avais mentionné plus haut, il n'y a pas grand'chose à faire dans ce domaine. J'ai seulement dû graisser soigneusement le caoutchouc de protection du servo de direction et resserrer quelques vis. Je devrai également rajouter des cales sur les amortisseurs arrière car ils sont un peu mous d'origine une fois le pack d'accus installé. Je vais également changer le train de pneus arrière car l'un est craquelé. Par chance, il s'agit exactement des mêmes que sur le Hotshot que Tamiya a réédité en 2007. 

D'une manière générale, je comprends parfaitement pourquoi cet excellent buggy posait problème en compétition : il m'a fallu 3 heures pour démonter le capot de protection du châssis, installer et paramétrer l'électronique (dont la fixation du servo de direction qui requière de démonter une partie du train avant), et remonter le tout. Avec un peu d'entrainement, l'opération est réalisable en moins d'une heure, mais c'est beaucoup trop dans le cadre d'une compétition. Surtout s'il s'agit de ne changer que le quartz de réception par exemple... 

 

Un autre Fox ! 

Une opportunité, peu chère et en excellent état : je n'ai pas résisté ! L'état est parfait, aucune rayure, les jantes dans un état pratiquement neuf, le kit est au complet. La carrosserie est fournie, mais peinte dans un rouge qui ne me plait pas et sans les autocollants d'origine. Après tout, ça me fera une carrosserie pour rouler sans craindre d'abîmer l'autre.

Celui-ci va essentiellement servir pour rouler en intérieur, pour les photos et si besoin, comme banque d'organe pour l'autre. Les pièces de Fox sont si rares et chères qu'il vaut mieux être prudent.

Les photos ci-dessous sont assez révélatrices du parfait état dans lequel il m'est parvenu : 

 

Vue d'ensemble

Tamiya 58051 The Fox

Le train arrière

Tamiya 58051 The Fox

Le train avant

Tamiya 58051 The Fox

 

Je suis particulièrement content d'avoir saisi cette belle opportunité. Je vais pouvoir piloter l'autre Fox à la hauteur de ce qu'il est capable de fournir, sans toutefois prendre de risques inconsidérés. 

J'ai un petit peu de travail sur celui-ci (implantation radio notamment), mais je ne toucherai pas à la carrosserie qui restera en l'état. 

 

Premières sorties

J'étais si impatient que la première sortie s'est déroulée avant même de recevoir les nouveaux roulements à billes pour les roues avant, la barre anti-roulis avant et les nouveaux pneus arrière. Le terrain de jeu était couvert de graviers et très poussiéreux après plusieurs jours de temps estival.

Tamiya 58051 The Fox 

Première chose : aucun incident à déplorer, tout fonctionne très bien.

La première impression : vitesse. Même avec le Mabuchi 540, il rivalise facilement en ligne droite avec un Hotshot équipé d'un moteur 23 tours !

Côté suspension, j'avais ajouté de grosses cales sur les trois amortisseurs. Après quelques tours, j'ai modifié le réglage : 1 cale moyenne par amortisseur arrière, aucune à l'avant. L'effet a été immédiat : l'avant étant très souple, il suffit de relâcher un peu les gaz pour avoir une très bonne directivité en courbe.

De manière générale, ce Fox est un buggy qui surprend beaucoup par son comportement. Assez directif en courbe pour un deux roues motrices, très rapide en ligne droite et parfaitement équilibré dans les dérapages, c'est un pur régal !

Il est relativement simple à contrôler, et pourrait très facilement supporter un moteur plus puissant (sous les 20 tours) sans pour autant dépasser les capacités du châssis. Je n'en ferai rien car il est hors de question de le transformer en missile et de le casser.

La deuxième sortie a eu lieu sur le même terrain et pratiquement dans les mêmes conditions, hormis la présence de la barre anti-roulis avant. La différence est très sensible : le Fox est encore plus facile à contrôler en virage et il ne faut plus se préoccuper que de la dérive du train arrière, ce qui est parfaitement normal sur un deux roues motrices. La directivité du train avant est également améliorée de manière très sensible ce qui permet de prendre de très belles trajectoires... quand le pilote est assez doué pour cela laughing

 

Tamiya 58051 The Fox

Tamiya 58051 The Fox

La vidéo de promotion à sa sortie en 1985 (© Tamiya)

Vidéo de la première sortie (filmée par mon ami

 

Bien entendu, mon Fox continue de rouler aussi régulièrement que possible, avec d'autant moins de crainte de casser une pièce introuvable que Tamiya a ré-édité le modèle sous le nom de Novafox en 2013. Avec l'amélioration des mes capacités de pilotage, j'apprécie toujours davantage ce modèle qui est très agréable à piloter comme à observer en piste.

 

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