Footwork FA13 Mugen Honda

Ce modèle est une Formule 1 taillée pour la compétition. Il n'y avait aucun modèle équivalent dans ma collection jusqu'à présent, et c'est précisément la raison pour laquelle j'ai décidé de saisir la chance d'en avoir un.

Le châssis est un F102, une évolution du F101 sorti deux ans plus tôt dans la gamme Tamiya. Le F101 était lui-même une évolution des Road Wizard (58053) de 1986 et Lotus 99T (58068) de 1987 qui avaient relancé la gamme des modèles Formula chez Tamiya après une longue parenthèse à l'âge d'or des buggys pendant les années 80.

Le modèle que j'ai reçu n'est pas neuf et a déjà beaucoup roulé : il est cependant en très bon état et a été bien entretenu par son ancien propriétaire. Il ne s'agira donc pas d'un gros travail de restauration mais essentiellement d'une remise en route.

 

La famille de la Footwork FA13 Mugen Honda

Le châssis F102 a été inauguré par la McLaren MP4/6 Honda en 1992. Seuls 4 modèles ont utilisé ce châssis entre 1992 et 1993 avant de laisser la place au châssis F103 :

 

58104 McLaren MP4/6 Honda (1992)

Tamiya 58104 McLaren MP4/6 Honda

58105 Williams FW14 (1992)

Tamiya 58105 Williams FW14

58114 Footwork FA13 Mugen Honda (1992)

Tamiya 58114 Footwork FA13 Mugen Honda

58118 Benetton B192 (1993)

Tamiya 58118 Benetton B192

 

Ces 4 modèles sont les répliques du podium final du championnat constructeurs de la saison 1992 de Formule 1 ... et de la 8ème écurie (sur 16). Forcément, mon modèle est celui qui a été le plus anonyme des 4 sur les circuits laughing. Le choix de Tamiya de reproduire l'anonyme Footwork FA13 Mugen Honda peut sembler surprenant au premier abord mais l'un de ses pilotes était Aguri Suzuki. Bien qu'il n'ait pas réussi à inscrire le moindre point au cours de cette saison, c'est un pilote japonais. Certes, au cours de la même saison, une autre écurie alignait également un pilote japonais, mais il n'a pas terminé la moitié des grands prix et pas non plus marqué le moindre point. A sa décharge, son écurie ne valait pas mieux laughing. Le choix de Tamiya aurait donc pu être pire...

 

Remise en route du châssis F102

J'ai donc reçu ce modèle déjà assemblé, peint et décoré : il ne restait qu'à lui réinstaller un moteur, toute l'électronique et l'équiper de roulements à billes. Ce modèle étant destiné à rouler sagement, il sera équipé d'un simple moteur Mabuchi 540 et d'un variateur électronique TEU-101BK.

L'essentiel de la mise en route sur ce modèle consiste à faire tenir toute l'électronique et sertir les câbles sur un châssis très fin qui est couvert d'une carrosserie particulièrement moulante : l'opération est un peu plus complexe qu'il n'y parait, surtout si on s'attache à séparer au maximum les câbles de puissance du variateur (accus et moteur) de ceux de la radio pour éviter les interférences.

 

Vue d'ensemble du châssis entièrement câblé

Tamiya 58114 Footwork FA13 Mugen Honda - F102 Chassis

Fixation des câbles moteur

Tamiya 58114 Footwork FA13 Mugen Honda - F102 Chassis

Fixation des câbles côté récepteur

Tamiya 58114 Footwork FA13 Mugen Honda - F102 Chassis

Séparation entre les câbles radio et câbles de puissance

Tamiya 58114 Footwork FA13 Mugen Honda - F102 Chassis

 

Le câblage n'est pas le plus propre que j'ai réalisé, mais l'ensemble fonctionne sans aucune interférence et tient parfaitement sous l'étroite carrosserie.

 

 

Première sortie

Plus qu'une vraie sortie, j'ai avant tout réalisé un test afin de vérifier le bon fonctionnement et le comportement du châssis.

Le premier constat est que ce modèle est vraiment très rapide : son poids plume donne l'impression que le valeureux Mabuchi 540 est un foudre de guerre. Le deuxième constat est que j'ai trop serré le pont arrière : le sous-virage est extrêmement prononcé et je devrai modifier ce réglage très rapidement. La dernière remarque concerne la garde au sol : elle est bien évidemment très faible. Il est donc prudent de rouler sur un bitume parfaitement lisse et de prévoir un balai pour enlever tous les petits cailloux.

 

Tamiya 58114 Footwork FA13 Mugen Honda

Tamiya 58114 Footwork FA13 Mugen Honda

 

La première véritable sortie s'est déroulée sur un circuit en extérieur offrant un vrai bitume de qualité et même des vibreurs.

Le comportement général de ce châssis est extrêmement vif et précis : le pilotage est relativement difficile car la voiture est collée au sol comme une ventouse, mais à la moindre erreur ou excès d'optimisme, l'un des trains décroche. En entrée de virage, une vitesse excessive va provoquer un sous-virage immédiat alors qu'une ré-accélération trop brutale en sortie terminera irrémédiablement en tête à queue. Quant aux vibreurs, ils sont à éviter car la suspension est pratiquement inexistante : passer sur un vibreur conduit invariablement à une perte de contrôle car la voiture décolle.

Le Mabuchi 540 offre des performances démoniaques sur ce modèle et j'avoue qu'il ne me semble absolument pas envisageable d'installer un moteur plus puissant sur ce modèle à moins d'être un excellent pilote. Je recommande par ailleurs d'utiliser impérativement une canne métallique et non un tube d'antenne souple classique : c'est le seul et unique moyen de préserver la carrosserie en cas d'erreur de pilotage.

 

Tamiya 58114 Footwork FA13 Mugen Honda

Tamiya 58114 Footwork FA13 Mugen Honda

Tamiya 58114 Footwork FA13 Mugen Honda

Tamiya 58114 Footwork FA13 Mugen Honda

 

 

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